Partager Posté(e) 24 mars 2019 Ce matin, dans l’aube nouvelle, J’entendais le cri d’une sittelle Qui célébrait haut le retour De la gaieté et de l’amour. Mais moi je perdais à jamais Le cœur de celui que j’aimais, Il partait pour suivre sa voie Emportant avec lui la joie. Quand dehors le printemps fleurit, Seule, oubliée, je dépéris ; Mon âme se remplit d’amertume, Alors que le ciel est sans brume. Magnolias, camélias, en fleur… Dans leur ombre je suis en pleurs. Un chœur d’oiseaux chante sa liesse, Partout j’erre en pleine détresse. Dans l’air vivifiant du printemps, J’avance, pesamment, en pleurant. Je fais quelques pas, solitaire, Portant des pensées délétères. Comment oublier son visage, Réduire en poudre son image, Ne plus jamais penser à lui, Profiter du soleil qui luit ? Je voudrais être à l’unisson Du commencement de saison, Puiser dans la belle nature La force de vie qui perdure. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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