Partager Posté(e) 19 mars 2019 (modifié) Quand le corps n’existe plus Courbé tel un roseau Habillé de chair Il n’y a plus bruit ni odeurLes ombres s’échappent Voleuses encapuchonnées Le jardin n’a plus de secret D’un geste de la main Quelques cristaux de couleurs Dans la nuit de ton visage Illuminent le ciel Et de la vie, le manque ! Ma robe s'en est allée Sous la dépouille La chair voilée de cire Dans le vent flotte le ruban De velours était la peau De marbre l'aile s'est posée Une statue semble rêver Sous les graviers de l'allée Les pas sont toujours là Crissent les mots de l'oiseau Se tendent les baisers Contre l'épaule le rêve fige Modifié 19 mars 2019 par Myrtille 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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