Partager Posté(e) 15 mars 2019 Hallebardes criardes ont grêlé dans le noir des reproches de cuivre des chœurs torrentiels des estocs boueux Le gué sur mon âme ce matin submergée a noyé le sentier qui courait vers tes yeux puis escortait tes nuits la brume sur mon cœur fragile dès l’aube agite des regrets des remords indistincts sur le gris du décor le parfum de la pluie entre par la fenêtre se gonfle s’apaise s’évanouit enfin dans l’arôme du café un soleil blond et rieur éclaire ton sourire sur la berge revenu se hâle à l’avenir sur le sable séché 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés