Partager Posté(e) 14 mars 2019 Mes nuits vont sans un rêve Et l’on dirait que tout y meurt, Comme un silence sans pudeur Qu’un dernier souffle achève. Elles vont, leurs grands yeux noirs, D’un peu d’adolescence, Dans les rues de l’enfance, Derrière un vieux désespoir. J’y sombre en leur velours, Frôlant ton absence, Aux lumières intenses D’anciennes amours. Mes nuits vont en un chagrin, Sous un ciel un peu distrait Qu’un vent malin défait, Dans l’or de tes yeux éteints. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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