Administrateur Partager Posté(e) 6 mars 2019 Là où il restait encore un peu de l'odeur de tes nuits, J'ai veillé près du geyser de nos blessures charnelles. Large gueule éventrée, il déchirait nos lendemains. Comment aurions-nous pu nager à contre-courant ? Dans le souffle réticent de nos lèvres impudiques, Nous étions cette île fécondant l'onde amère, Cette floraison affleurant sur la crête de sable Juste là où nos serments furent jadis mis en terre. Sur le vertige pudique de nos nuques défroissées, Les caresses se montaient à cru jusqu'à nos béances, Des falaises suspendues à des mamelles brumeuses, Juste là où nos langues écorchées s'oublièrent. Là où il ne reste plus même l'odeur de tes nuits, Je veille près du geyser de nos blessures charnelles. Large gueule éventrée, il déchire mes lendemains. Comment pourrais-je nager à contre-courant ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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