Partager Posté(e) 4 mars 2019 Il y aura toujours des notes de piano sur le bord de la fenêtre Il y aura toujours le chant de l’orage déclarant l’amour à la terre Sur les pétales de roses le musicien et son archet La nudité qui donne vie L’orage à venir anime le pouls La maison intérieure endormie J’ai dans la poche quelques cailloux à compter La distance entre l’éclair et le grondement du tonnerre Le silence fait sa route Un vide du cœur avant la rupture des eaux Tout près du ciel on ne voit pas la chasse aux étoiles Les nuages sont cratère gorgé de flèches Ici est un jardin suspendu Une bouche ouverte vers le monde Sur la fragile chaise je m’assieds les jambes sur la table Dans cette position je pense autrement Je pense autrement la forêtLe sol et le plafondLe couvercle au-dessus de ma têteLes mouvements de l’espace qui se tait 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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