Partager Posté(e) 27 février 2019 (modifié) L'Homme est un piètre peintre. Ô ! qui ne sait bien teindre, Pour le noir nébuleux, Les nuances du bleu. Sous la brume et la peste, Ma bergère où es-tu ? Et tes bêtes célestes, Où les as-tu perdues ? Regarde ma figure Blanche, la sincérité Grisée de tes usures Et va la pureté ! Quelle riches soirées, celle de nos ivresses... Lucioles virevoltaient, elles qui me portaient À toi, minuit passé, qui, dès l'azur, dansais Que je t'ai éblouie, que je t'ai embellie. Que nos nuits étaient légères de nos vertiges ; Que mes aurores sont fades sans nos voltiges. Qu'on la balaye par les frottis du pinceau ! Que cette nudité soit à jamais drapée ! Qu'ivresse nous perde dans sa face grisée ! Elle hume le charbon Nous couvrant son sourire par les fumées sombres. Elle oublie ses moutons Froids et aveugles qui l'ont perdue dans ses ombres. Ô, ciel, quel artiste la voyant n'est déçu Que nous, Hommes, ayons taché un pareil tissu. Modifié 28 février 2019 par Féludorée Corrections de quelques espaces et accents Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés