Partager Posté(e) 26 février 2019 « et il avait raison, Van Gogh, on peut vivre pour l'infini » (Antonin Artaud) Si la chambre était maudite dépouillée avec ces chaises tristes qui n'asseyaient jamais d'amis et ce lit où voyageaient d'étranges épouvantes, cette fenêtre de cage comme un miroir cassé où seul un frère visage empêche de sombrer, les jardins étaient géants pour qui souffre de photophobie c'était sans doute l'enfer ô toutes ces voix intérieures ! Il a dû neiger souvent des pétales d'or au milieu des sanglots refoulés et de l'infâme solitude d'artiste mal aimé pour remuer le pinceau dans les plaies Dans la mémoire d'un pauvre fou, qui peignait des tournesols et des ombres bleues faites d'étoiles, qui dormait sur son oreille seule comme lui, il reste, sans doute, le parfum de la vérité torride des soleils. (J.E. Février 2019. Poème totalement inspiré par une visite à Saint Rémy de Provence, sur les pas de Van Gogh et dans sa lumière - ) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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