Partager Posté(e) 26 février 2019 Attiré par le large, tu as voulu partir, Aucune de mes suppliques n’a su te retenir. En cadence, indifférent, porté par les flots, Tu étais bien trop loin pour ouïr mes sanglots. Tu m’as laissée, perdue, dans les dunes dorées ; Te regarder au loin m’a tout d’abord brisée ; La beauté du paysage a fait sécher mes pleurs, Ton absence devenait familière à mon cœur. Et moi, seule, maintenant, sur le sable tiédi, Par de très longues heures d’attente alanguie, Rassérénée par le doux murmure marin, Et par le vent, sur mes cheveux, glissant sa main, Bercée très tendrement par le chant des oiseaux, Mes pensées transportées par la magie des eaux, Je m’assoupis, tranquille, certaine de ton retour ; Car je sais que la mer me rendra mon amour. Si des terres lointaines élèvent en barrières Des montagnes imposantes et des falaises altières, Si des vagues hautaines formant de vastes creux Dans l’océan te gardent avec leurs grands bras bleus, Quand viendra la marée, mes songes emportés Trouveront ton esprit dans l’étendue salée ; J’irai vers toi sans peur, sur les ailes du sommeil, Te conterai une vie emplie de mille merveilles. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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