Partager Posté(e) 23 février 2019 Je ne sais d'elle que le chant d'une mer profonde ses ondes qui bercent les ombres dans la nostalgie d'un soleil blanc Que le souffle du sable sur la pierre de son silence la couleur aveugle de ses cendres l'évidence monotone de mon absence J'entends dans le lointain le souvenir d'un écho qui s'éteint le bruit invisible des branches le monde qui s'endort dans sa légende la charnière grinçante qui ferme le temps Je sais encore toutes les lueurs de l'enfance les pluies du soir et la danse du vent les rayons du jour sur une peau en souffrance la promesse des étoiles dans les eaux grises d'un étang Avant le fin ultime des roses dans la poussière d'un printemps je respire et me repose dans la transparence de l'instant 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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