Partager Posté(e) 22 février 2019 Le travail du poète c’est de voir jusqu’où il peut aller en poésie. Il doit être en constante quête de l’étonnement : il doit s’étonner lui-même. (Roger des Roches) En méditant cette phrase, j'ai bien envie de m'étonner. Il va me falloir trouver des mots inemployés peut-être en inventer tant il est vrai qu'en disant juste je t'aime parler des fleurs, des arbres ou de chou à la crème j'ai peur d'être banale. Je cherche encore et soudain, je sors dans le froid et le silence de la nuit une étoile minuscule s'enfuit je l'emprisonne entre mes mains elle me brûle de son fusain le ciel fonce et ne parle plus tous noirs confondus je m'étonne d'un bouquet de chardons et d'un air d'accordéon un homme orchestre apparaît il prend ma main sa musique m'emmène mes mots l'entraînent et voilà l'étoile qui revient tatoue sur nos peaux sans lendemain des mots à l'épaisseur du fusain on a une nuit devant nous, une seule étonnons-nous au son de l'éteule. Soudain, le son d'une flûte de pan ondulée, aux parfums de safran mélange tous les mots sur des airs de lamentos ma chanson est andalouse elle n'avait point de début et là, sur la pelouse elle s'ébat comme une chatte bleue et s'endort ainsi sous mes yeux où ai-je été chercher tout ça juste dans les yeux de mon chat ? Au bout de la poésie. (J.E. Février 2019) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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