Partager Posté(e) 14 février 2019 Visite… C’est toujours comme cela que je te vois, te ressens : cheveux au vent longs et soyeux malgré les années, les tempes légèrement blanchies, fendant la bise, la poésie aux lèvres, le regard acéré, intense, l’iris presque noir à force de profondeur. Et puis soudain, ton énergie est là, enveloppante, si dense, si tendre, elle essaime en moi et me pénètre, me comble de joie une fois encore, une vie encore ! Depuis que tu es parti, je suis multiple. Tant de fleurs éclosent en moi, pareille à un champ de blés mûrs peuplé d’oiseaux, de coquelicots et de bleuets, je ne sais plus où donner du cœur ! Au-delà des étoiles, tu m’es plus présent que si tu frappais à ma porte et je comprends tout désormais : la télépathie, la téléportation, l’infini de tous les possibles, les vies parallèles, le grain de peau mêlé de rires et sous la soie des larmes, la force du sourire... Par-delà la mort, voici que tu me rends fertile, oh fertile ! N’est-ce pas le plus beau des cadeaux parmi tous ceux que tu as pu m’offrir ? (Photo : Campo di papaveri rosso al tramonto - Foto di york 76) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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