Partager Posté(e) 9 février 2019 Hélas soudain j’ai vieilli quelle bizarrerie Et inlassablement je cherche au fond de moi Cet enfant blond au front rêveur qui m’a trahi Celui dont la chair était peut-être ce moi Ici je ne vois plus cette main indécise Ce regard émerveillé dans la lumière Quant au soir sous juillet tombaient les cerises Mêlant au vent le murmure des roselières Quelle vague quel soleil dans l’écume des heures Retient les rires penchés aux fenêtres du temps Quel nuage en de secrets vents sait mes pleurs Quel pétale se souvient en un froissement Etait-ce moi dans l’hasardeux dédale des chemins Sous le regard clair du jour au pas si pressé Ma mère silencieusement nous ne faisions qu’un En nos nuits vermeilles que le temps a délaissé 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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