Partager Posté(e) 7 février 2019 Il a mis de la couleur sur le bord de la rivière, sur un vieux bout de ficelle il a accroché un fer à cheval et quelques cailloux de formes étranges. Il a semé des marguerites et planté là trois pousses de bambou. Il a repeint en bleu et vert le vieil arbre mort. La voie ferrée regarde d'un air désaffecté grandir ce petit jardin nommé « paradis ». Emeraude, la Meuse endormeuse y a perdu un bras, il croupit sous le vieux pont nommé « le bain des soldats ». Chaque fois que j'y viens un héron me cède la place. Ce midi, l'ombre des roses trémières ondule sous le vent tiédi de septembre. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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