Partager Posté(e) 5 février 2019 J'ai succombé aux sucres de paroles j'ai succombé aux oiseaux qui s'envolent aux cages ouvertes des yeux de paraffine j'ai succombé aux routes de poudre fine où les pieds saignent pour faire des pas en avant il y a des cailloux dans le sable dessinés par le vent j'ai succombé encore après m'être affranchie de tous ces mots d'amour balayés quand tu ris parce que je pleure encore je succombe aux fleurs de l'aurore aux ailes déployées, aux cris agonisants et toi, tu n'as écrit que les hauts de hurlevent mes yeux ne se ferment jamais les oiseaux s'y opposent les vers s'éloignent et jaillissent des proses … mais tu t'en vas je ne saurais te retenir ne plus aimer c'est mourir ne succombe pas à tous ces abreuvoirs Vois : ton bagage est prêt il est temps de partir. Et que pourrais-je dire de plus … que j'ai succombé à l'attrait de tes lèvres quand elles m'ont dit bonjour quand elles m'ont dit adieu ? Dans le grand déversoir du canal nous avons lâché ensemble, tous nos fardeaux tous nos oiseaux nous avons succombé au poids des mots J'ai peur d'écrire. (J.E. Février 2019) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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