Partager Posté(e) 5 février 2019 toi mon identique tu ne le sais pas encore j'ai trouvé sur les pavés rouillés des rails longs à traverser des chaussures, des pas incertains j'ai chuchoté dans des oreilles des pavillons au creux des treilles et t'ai ramené sur le chemin où se tendent les mains au milieu des raisins on vendange la vie toi mon identique je le savais déjà le ciel était voilé tu es beau, magnifique tu as des mots magiques laisse-les t'emmener sur le chemin maléfique du pèlerin aux pieds écorchés qui peine avec les alexandrins compte sa peine sur les doigts de la main et pleure sur ses poèmes ratés Ô poète … je t'aime du bout de ta plume jusqu'à la racine de tes écumes … Toi, mon identique et maintenant tu le sais sur les pavés rouillés nous allons, ensemble, séparés. (J.E. Février 2019) 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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