Partager Posté(e) 4 février 2019 Vois-tu dans ton pauvre crâne Chahuter ton désespoir. Ce matin, a la gueule d’un soir, Dans sa robe de gitane. Vois-tu l’affreux sourire Du temps, sous l’opale des jours, L’éphémère, sous l’abat-jour, Qui jamais ne peut guérir. Attends, ferme la porte, Il ne fait qu’un soir dehors, La lumière nous dévore Et dans son lit nous emporte. Vois-tu, en un long soupir, Danser l’étrange douleur Des adieux dans les cœurs, Quand soudain tout expire. Tout expire dans nos yeux, Va, Ferme tes paupières, L’oubli a ses chimères, Au plus profond des cieux. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.