Administrateur Partager Posté(e) 4 février 2019 Dans le château de nos promenades improvisées, Aucune herse ne pouvait éventrer nos pas, Ces pas qui embrassèrent tant de pièces. Souviens-toi de cette cellule toute de lichen, De ces algues pourpres caressant ta peau De ces oraisons marines dorénavant stagnantes. Rappelle-toi ce petit salon tapissé d'aubes. Tu voulais y peindre la mer et ses exils infinis, Mais ni tes mains ni ton regard ne savaient dire. As-tu oublié cette salle aux arches voûtées ? Entre tes lèvres mortes, les mots bâillaient ; Tu mâchais et recrachais des heures rancies. Enfin, as-tu souvenir de ce donjon perdu ? Nous y tisonnions nos chairs encore vivantes. Il ne reste plus que des squames mémorielles. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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