Partager Posté(e) 3 février 2019 (modifié) Prisonniers des châteaux forts à la poursuite de trésors tous ces soldats sur le plancher de guerres enfantines jonché de fusils, de poudre à canon de grenades, de bombes, de bonbons joyeux Noël mes enfants de larmes jouez donc avec ces armes qu'on vous a déposées sous le sapin du sang sur les mains pour vos lendemains je préférais le temps ivre des oranges et des livres les prisonniers du pain perdu du lait maternel goût d'absolu du pain d'épice des pommes vertes indigestes et quand Guignol avait encore de beaux gestes l'hiver au fin fond des villages il reste quelques vrais visages devant les flammes de l'âtre où quelques sujets d'albâtre s'étreignent depuis la nuit des temps les châteaux sont de sable chacun en est conscient les armes ont fondu, toutes larmes confondues et les grenades éclatent répandant leur jus joyeux Noël mes enfants de larmes regardez le ciel se teinte de parme il a neigé des poèmes aux pays de cocagne les sapins les ont aiguillés sur les montagnes je vous offre mes cahiers comme le pain perdu le lait de ma mère et le goût d'absolu ce goût de miel aux mamelles des ourses tous mes rêves encore dans la course une pomme verte indigeste et Guignol avec un beau geste. (J.E. Février 2019) *ce texte n'est pas piqué des vers. A classer* Modifié 4 février 2019 par joailes 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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