Partager Posté(e) 30 juillet 2018 Ce baiser lumineux que la nuit étoilée Déposa tendrement sur sa gorge voilée Aviva son désir, jusqu'alors en veilleuse, Et il brûla soudain d'une ardeur merveilleuse D'une flamme accusée, fougueuse, malséante Dieu merci ! Elle guettait une étoile filante Et ne soupçonna point son trouble évocateur. Il parlait du temps et du site enchanteur Ils cheminaient ainsi. Il savait un vieux hêtre Nid d'ombre avantageux, où il pourrait, peut-être, Étayer l'argument, poser son avantage, Tout en sauvegardant ses pudeurs d'enfant sage. Il dégrafait déjà son corsage opiniâtre ; Il butinait ses seins et, d'une main folâtre Atteignit promptement un endroit plus secret. Il s'apprêtait déjà à un acte concret Lorsque, s'allongeant, ils eurent la surprise De voir se dérober une éminence grise Dont ils allaient, ma foi, se servir de coussin ! Le coussin se scinda, en sonnant le tocsin. Ils furent bouche bée devant la fuite folle D'un couple à demi-nu, dont ils venaient, parole, D'anéantir l'instant décisif des ébats ! Ils perdirent, du coup, toute ardeur au combat Bucolique aventure, au triste dénouement, ils n'iraient plus au bois, il lui en fit serment. Ce fut une autre nuit, sans trouble ni discorde, Qu'il lui apprit l'amour ... place de la Concorde. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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