Partager Posté(e) 30 juillet 2018 Ce petit con maussade assis là, face à moi, Qui me toise de haut, d’une moue méprisante, Le col ouvert en grand, la doudoune seyante, Tête ceinte d’un casque où sa musique bruit ; Ce moutard de quinze ans, qui ne sait rien, que lui, Renfermé dans le clos de son ego sonore, Qui m’importune d’être −d’autant qu’il m’ignore, Que voit-il, quand son œil croise mon regard coi ? Un vieux con mal luné, renfrogné et sévère, Qui le juge, hautain, d’une bouche méchante, Supérieur et jaloux de sa vive lumière ; Acariâtre vieillard empoté et obèse, Aussi laid qu’il est beau dans l’aube adolescente Et qui le scrute, envieux, jusqu’au bord du malaise. novembre 2013 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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