Partager Posté(e) 17 janvier 2019 Le brouillard s’étend Telle une ombre blanche, Occultant la nuit pour mieux nous étreindre, À l’orée de la mort où la vie n’est plus Qu’un rêve illusoire À peine effleuré.La valse funèbre des conteurs de chants S’écoule en nos veines Comme un doux poison, Distillant la mort en nous vendant des rêves Qui resteront muets Malgré notre concert. Le compte à rebours Des images vomies par le fiel Sonne le glas, Diffusant regrets et remords À la pointe effilée d’un poignard. La torture grimaçante Arrache un cri d’horreur Qui meurt étouffé Par tant d’indifférence. On attend les yeux mi-clos Une aide à l’hiver Qui ne viendra pas, Gelée par nos peurs incessantes. Le désespoir n’est plus Qu’une âme endolorie, Quasi désuète, Et l’on se noie d’ennui Dans une mer trop calme.L’on meurt alors mille fois de ne pas être soi, De succomber au monde, Jusqu’à se consumer au point de disparaître. Et nous demeurons là, enchaînés à nos peines, Emmurés mais vivants. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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