Partager Posté(e) 15 janvier 2019 (modifié) Sur le sol étalées Les fleurs démangent même Celui dont le regard vient de naître L'herbe fut d'abord coupée Pour plaire aux dieux Mais la soif ne s'est jamais éteinte L'éclat de ceux qu'on a pris pour des animaux Attablés au banquet des astres Ne luira plus On a soif de mots plus tendres Plus durs Mais le mensonge corrompt vos âmes Assèche jusqu'au cœur même Du plus pur enfant L'angoisse étreint la racine Qui court aux arbres sous la terre Si l'on perçoit au loin l'appel des anges Ce n'est plus que d'une oreille coupée La vérité n'est plus bonne à dire Elle provoque une danse endiablée Dont la cadence mécanique Affole les cœurs Pour voir ce qu'il y a Sous les tables du temps Buvez ce poison Et l'on vous accordera la grâce des pendus Finie cette haine accrochée à vos costumes messieurs ! Le soir est tombé avec elle Et vos masques traînés dans la boue Perdus pour perdus Oiseaux sauvages Venez vendre vos plumes En bouquets hérissés Sur les marchés aux esclaves N'est-ce pas d'ailleurs là Le seul espoir qu'on vous a laissé ? Modifié 15 janvier 2019 par Alcibiade Mise en page 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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