Partager Posté(e) 11 janvier 2019 (modifié) Il n’y a que la nuit Au bout des longs tunnels Que l’on quitte à regret A la rame esseulée Aux pieds des terminus Où chaque jour s’épanche La foule endeuillée De couloirs délétères Aux bouches dilatées Et le ballet reprend Sa danse incessante A quai le long des rails Derrière les vitres closes C’est l’instant qui défile Les passagers du vent Ont le regard enfoui Et d’autres qui sommeillent A travers les paupières S’enfoncent plus encore Dans la brume au long cours Et arpentent lovés Au sein de mille entrailles Le courant éphémère Où s’effritent les rêves Les panneaux poussiéreux En signaux de détresse Obscurcissent les sens Et nos vies désunies Se fondent allègrement En des chemins poreux De dômes artificiels Où se meure l’écho D’un soupir étouffé Lassé des longs hivers A l’arrêt du silence Modifié 12 janvier 2019 par Stephane94 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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