Partager Posté(e) 4 janvier 2019 (modifié) J’ai gardé une nuit dont la clarté caressait mon âme, L’ai rangée entre deux mots choisis Face à la fenêtre où passe le jour, L’ai débarrassée d’étranges rêves Où s’engouffrait la solitude des hommes En une rivière de sang Dont les berges étaient en deuil Depuis bien trop de temps. J’y ai vu nos ombres fragiles, Elles dansaient aux portes de lumières anciennes Qu’un ciel nouveau berçait, Puis sur nos joues mêlées de brume Revenait ce vent d’autrefois. Que de belles saisons y flânaient ! Des printemps joyeux À peine écorchés de lunes tristes, Des chants d’oiseaux Dans de vagues buissons Ou s’émancipait le temps. J’ai gardé comme une nuit Dont la clarté te ressemblait tant, Elle me berçait silencieusement. Ô ma mère, nous étions alors deux étrangers Modifié 4 janvier 2019 par thierry demercastel 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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