Partager Posté(e) 27 juillet 2018 (modifié) J'avais une maison ouverte à tous les vents, Une vaste demeure au bord des océans Peuplée d'oiseaux criards, aussi d'algues marines. Une vague a suffi, une vague mourante, A versé dans les eaux ma fière architecture... Désormais je m'endors en des chambres salines Et vogue ma dérive en des ciels éclatants. J'ai frémi sous l'or clair des aubes effarantes ; En ma course, croisé, mollement éperdus, Mille palais d'écume, amers et déversés Dans l'embrun fol et doux que hante leur murmure... Mais dés lors qu'ils pleuraient leurs fastes effondrés, J'aimais jusqu'à l'extase, anéanti, perdu, L'exquise dilution où mon âme perdure. mars 1991 Modifié 27 juillet 2018 par Léonard Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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