Partager Posté(e) 15 décembre 2018 Un parapluie s'en va tout triste Sous une voûte mortuaire, Un nuage cherche un fleuriste Dans l'enclos gris cache-misère. La terre pleure, goitre et passoire, M'entrouvrant ses racines noires, Le brouillard place les oiseaux Sur les cintres froids des poteaux. Sa bouche opaque épouse en bas Un jardin chauve abandonné, Quel décret scelle-t-on là-bas Au fumeron des macchabées? Il survient comme un juste au corps Sur la forêt des frêles âmes, Du tombeau il habille et sort Son jeune hôte à la chaux des brames. Ô brouillard! Ermite macabre! Sur tes cernes passent les loups! Ton teint faisandé sous les arbres Tient de la mort qui se dévoue... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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