Partager Posté(e) 27 juillet 2018 (modifié) Le jour verse à l’ennui comme un clair mensonge, Celui de n’être qu’un passant où tout expire. Dans les cheveux des brunes, où flottent les rires, S’en vont les nuits où s’inventaient les songes. L’heure paresseuse s’enroule autour des angoisses, La rue radote sous un ciel qui s’est perdu, Elle a des jupons, à ses lèvres suspendus, Dans les soirs tendres où les ombres s’enlacent, Elle a des frissons sous les lunes écorchées, Des trains imaginaires sur le quai des amants, Des mers étranges où vont les navires impatients Vers ces rêves gonflant les voiles de leurs archets. Le jour verse à la douleur comme une agonie, Il s’est pendu aux soupirs des fleurs ce matin, Pour des crépuscules, dans le regard clandestin Des brunes, sous un ciel chargé d’insomnie. Modifié 27 juillet 2018 par thierry demercastel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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