Partager Posté(e) 26 juillet 2018 Sable et sel rongent mon rocher ; Vagues et vent lissent ma plage. Je pars souvent me cacher Dans mon beau paysage, Au creux de ma tête, Où vont les mouettes. Là-bas, il y a des ombres, Des ombres discrètes et gaies. Là-bas, dans ma pénombre Où fleurissent par brassées Les plus belles filles, Poivrées et câlines, Je ne compte pas le temps, Je cultive mon envie, J’écoute tous leurs battements, J’écoute bouillonner leurs vies. Tu dis que c’est lassant les mouettes, Tu n’aimes pas leurs cris stridents. Mais les miennes sont muettes, De leurs becs, nul claquement Ne s’échappe en volant. Et sur mon océan, Elles planent en silence. Je regarde, puis savoure, J’observe ce plaisir immense De voler, sans contrainte, libre. Tu veux rentrer dans le monde Que j’ai construit et façonné, Sculpté en formes rondes, Poli, frotté et lustré. Mais tu ne pourras pas Du seuil franchir le pas. C’est pour moi, cet univers ! J’en possède seul la clef. Si tu veux parfois quitter la terre Pars dans ta tête pour voler. Sable et sel rongent mon rocher ; Vagues et vent lissent ma plage. Je pars souvent me cacher Dans mon beau paysage, Au creux de ma tête, Où vont les mouettes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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