Connecté Partager Posté(e) 8 décembre 2018 C’est le matin dans la cuisine mille fourmis circulent sous la peau le marchand de la nuit que met-il dans le sable ? allez viens prendre ton café dans les tourbillons de l’heure le tonnerre gronde encore je me verse un peu d’eau Sur la table il y a le lait et la confiture ainsi dansent les mouvements de tes bras les titres des journaux les chaises vides et le bruit que l’on n’entend pas les murmures du temps se sont effacés cloués comme un banc qui attend On ne peut pas arrêter la mer avec ses bras alors j’ai froid comme si la terre m’aspirait hier, demain quand je n’écrirai plus je compte mes chances de courir après les mots derrière il n’y a que la transpiration l’effort du muscle, le pas, le saut face à la tranchée géante il n’y a que le regard qui veille l’ombre, le cri et l’oubli le corps dans les flots jusqu’à la mer le raz de marée dans la tête et le sang qui se noie Ne m’offrez pas de fleurs au métro des Invalides l’orgue au sommet de l’église et les bols de chocolat c’est la voix qui me manque jusqu’où l’ardente palpitera-t-elle ? écoute, écoute-moi, des voix frôlent la vitre des rires d’enfants filent sous les fenêtres écoute et ouvre ta porte je vois des cheveux qui ne sont pas les tiens 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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