Partager Posté(e) 7 décembre 2018 Traces d’enfance Il pleuvait sur mes nuits Le ciel était de plomb Les matins sur ma joue avaient un goût de cendre Et mon ventre était de bois dur Mes cheveux tressés serrés retenaient les mots drus J’avais sur le silence posé ma bouche fauve, dédoublée Gonflée de doutes et de révolte Abusée, trahie La mer vint à moi comme un éclat de joie Une transparence aiguë sur la blessure du soir Une caresse impromptue Un baiser de fraîcheur Et ses odeurs vivantes me prenaient jusqu’aux yeux Les cils entremêlés de ces larmes de sel Que le soleil embrase au sortir de l’écume Ma peau réconciliée reprenait son empreinte Buvait aux vagues émouvantes comme une fleur de lumière Découvrait le plaisir… insolent émerveil ! 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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