Partager Posté(e) 4 décembre 2018 NUITS GARANCE Le feu Dans l’âtre Attise mon regard Il envoûte la terre A sa musique folle et sa danse éternelle Il consume le temps De ses candides plaintes Il parle de regrets De perfides absences De tristes courroux Le feu Dans l’âtre S’irrite à ma peine Il attire mes instants Dans son rire de flammes Ses sanglots qui crépitent Il traîne à l’avenir Les transports de mon âme Il plane dans son ciel De longs souvenirs défaits De leur défunte chair Le feu M’enveloppe d’en haut M’apprivoise lentement Il marche dans ma main A peine ouverte Jusqu’au cœur du poème Il me maudit le sud Et la route des hommes Il hurle dans la nuit Des éternelles craintes De funestes saisons Alors Mes noires nuits deviennent rouges De la braise des mots Vifs au coeur de la pierre Elles inventent dans le ciel clair Des passions éternelles Offertes au désir de naître Le feu havre des solitaires Des démons et des artistes Sourit à mon horloge assoupie Puis L’aurore vaporeuse et menteuse Sous son voile violet Vient disperser l’encens Des lentes voluptés Vivantes à nos soupirs Le jour qui m’étreint Lacère tes caresses Les déchire les lâche Les disperse Aux vertiges solaires. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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