Partager Posté(e) 30 novembre 2018 Exilé volontaire du vacarme urbain, échappé des échappements de véhicules, fuyard des cages d’escalier inhumaines, émigré migrant vers un monde sans calcul, j’accrochai mon pauvre manteau au clou rouillé du mur de bois d’une cabane orpheline. Aussitôt, j’ai aimé les planches écaillées qui me racontaient leur histoire de ruine. Le calme de l’univers s’est réfugié dans cet espace secret près d’un vivier où nagent en silence des poissons coquets. Je vais poursuivre ma vie dans cette forêt qui protège le nid de mon exil doré où flânent discrètement des oiseaux traqués. Suite de Départ Quatrième épisode du feuilleton de sonnet en sonnet 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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