Partager Posté(e) 26 novembre 2018 On imaginerait un matin, Un matin de printemps, Un matin de mai, Un matin dans l'air du temps, Un matin flamboyant, Où tu glisserais tes petits petons, Dans ces pantoufles à l'air japonisant, Et que tu aimes tant. Pour cacher ta pâleur et ta timidité, Tu habillerais tes joues et ta bouche de rouge Et telle un coquelicot ambulant, Tu quitterais l'hôtel. On imaginerait ce matin, Comme étant le grand jour... Yallah! Toi, te confondant au tapis rouge, Montant les marches du festival de Cannes, Avec tes cannes chancelantes, Malgré le froufrou moelleux du tapis Malgré ces souvenirs d'enfance Où tu posais avec tant d'assurance Devant tes peluches, croquignols paparrazzis Qui te souriaient innocemment. Ici, point de peluches Que des paluches de fétichistes Qui tentent d'attraper tes pétales, Le glamour glacé, Le glamour glaçant Qui t'effeuille, Te fait perdre tes mots, Et voir même un de tes chaussons. Cramoisi le coquelicot dénudé. Rouge pivoine, la Cendrillon échaudée Ils sont bien loin les chabadabadas imaginés.. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés