Partager Posté(e) 17 novembre 2018 La ville résonne de coups de burin sur des visages de haine. Dans le dédale des rues désertes et sombres, les menaces couvent je connais ces pavés luisants de regards mon cœur gémit ce coin d'acier et de granit ce mur où se lamentent les âmes perdues du fleuve souterrain, des tags se reflètent dans la vitre opaque des rames de métro qui ne vont plus nulle part furieuses et hautaines, elles déversent des silhouettes qui entament ou terminent leur marathon quotidien, avant que de vomir leurs tripes sur les escalators. Je cours vers les arbres qui m'enlacent enfin et me réfugie, tel un oiseau aux ailes lasses, dans mon nid de solitude. Vite, l'antidote ! Musique ! Et puis, la plume arrive, légère, se pose sur ma main. Elle dicte déjà : "Ô les calanques éperdues de soirs d'été à la brune existez-vous vraiment ou vous ai-je rêvées ?" … J'en oublie les rats devil et perçois les rats des chants. (J.E. Nov . 2018) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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