Partager Posté(e) 16 novembre 2018 Clair-obscur Se défendre de la nuit, déjà fiévreuse Comme on repousse un drap un peu rugueux Pressentant les terres de haute lutte après la journée âpre Frissonner, funambule Dans ces sanglots de neige que cisaille la ville La peau à vif Assourdie de ses propres battements de cœur Ces griffures du temps Roidies d’indifférence si ce n’est de mépris Jetées au visage et qui font trembler les lèvres Morsure de chat sauvage Coup de fouet à pleine bouche Attisant les blessures si peu endormies Cette danse désaccordée Où l’amour se tisse pourtant Inlassable et surprenant artisan Plonger en une source chaude Pour laver le chagrin Ne garder que le sourire Ainsi ces « concrètes » Parfum solide que l’on porte à son cou Au secret d’une paume Neige aérienne, d’une infinie douceur Transportant vers ces rivages blancs, mouvants Que sont les plages normandes Où, si légèrement sur le visage Les embruns démaquillent les ombres (photo source inconnue) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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