Partager Posté(e) 25 juillet 2018 Il y a dans cet arbre, Au creux de ma fenêtre, Un écho de palabres Qu’animent des fauvettes Et des pigeons rouleurs De roucoulements de cœur Qui bercent les feuillages, Qui appellent les nuages À fuir avec le vent Sous le cri du printemps. Mon oreille sur ta joue, Ma bouche sur ton oreille, Ton souffle sur mon cou Et tes mains sans pareilles Glissent sur ma peau, Caressent mon dos. De la crème de marrons Sur mon pouce tremblant que tu lèches Et ce pénétrant frisson Qui naît au velours de ta langue, C’est pour moi le plaisir, C’est pour moi le désir Qui monte dans ma chair, Qui efface l’hiver Que ma tête cultive Avant que tu n’arrives. Mon oreille sur ta joue, Ma bouche sur ton oreille, Ton souffle sur mon cou Et tes mains sans pareilles Glissent sur ma peau, Caressent mon dos. Entre mes doigts une mèche De tes cheveux s’échappe, Ma main plonge et cherche Une boucle et l’attrape. J’aime ces fils de soie, J’aime mes mains sur toi Qui frôlent, explorent, Qui passent sur ton corps Pour que monte ce cri, Ce souffle plein de vie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés