Partager Posté(e) 16 novembre 2018 Elles dansent dans le décor qui s'ouvre à moi L'accord enfin trouvé entre l'oubli Et l'ancien manège déplacé A l'appui de ta main qui tremble On affiche les membres voûtés Aux caresses des veuves du cœur Enfant tu as perdu le ballon qui te reliait Aux souvenirs du néant Alors pourquoi n'écoutes-tu pas la voix Qui tombe sur tes jours creux ? Est-ce dans l'oubli que tu accapares La tristesse qui assiège ton cœur ? En montée nocturne la paix s'en vient Si tu ne mâches pas les mots Enveloppes à la cire cachetées Lumières d'automne tombées au fond d'un sac Qu'une main remue sans passion Poison violent au cœur de l'arbre Pourquoi as-tu coupé le fil qui nous reliait ? Ça mange tout et ça déborde tant Qu'il n'y a plus de place pour en parler D'un bloc ça saute au cou comme un collier De perles qui éclate Les griffes n'ont plus de miettes à remuer Encouragez-nous à ne pas nous éteindre Si c'est une vague nous la chevaucherons Et si c'est la lune nous la regarderons Découvrir ses dents pour qu'elle nous guide De ses rayons bleus Les feuilles roulées au pied de l'arbre Ne sauveront pas l'oiseau blessé Ton sourire triste ne sauvera pas l'orchestre C'est un chant trahi qu'on accorde au mourant Quand sa dette coule au fond du lit avec sa douleur L'ignorance des visions apporte à l'idiot Son lot de consolation A l'extrémité de l'envol la pierre tombe toujours Baisse la tête ce n'est pas indigne d'être une proie La boisson n'a jamais tué le cœur Elle le fait sortir de sa boîte Et il bat sans remords Dans le froid Le brouillard On arrivera demain aux rivages tant de fois évités Et les mots qu'on apporte couleront dans le sable Vers quels nerfs ? Vers quelle cathédrale ensevelie ? 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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