Administrateur Partager Posté(e) 12 novembre 2018 Sur les ossements du crépuscule, La nuit ribaude se pâme. Sur l’acier lunaire D’un rêve détrempé sur le fil du temps, Les gosiers s’assèchent. Certes, Il reste le frottement des rêves, Celui qui sourd à travers les déchirures, Celui qui s’oublie sous des draps froissés Dans la détresse d’une matinée effilochée. Sur une gorge bleu pétrole en extension. Certes, Il demeure ces songes anorexiques, Ces étoiles charriant les angoisses, Ces sommeils délavés et poisseux Oubliés sur la potence de l’aube. Sur une gorge bleu pétrole ensanglantée. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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