Partager Posté(e) 24 juillet 2018 Il te regarde avec des yeux où tu te perds, D'ambre pure et d'onyx muet … Tu te penches sur lui pour un câlin, Attendri par sa pose de statue égyptienne, Et sa griffe, en un éclair, Zèbre ta main … Ainsi est le chat sphinx Une divinité, Doté d'un sixième sens, Serein de sept vies ; Il est capable de tout. C'est lui qui décide, sans faiblesse, Où iront se poser sa patte de velours, Ses coussinets roses pour une caresse, Sa tête dans ton cou pour un instant d'amour. Chat noir, chat blanc, chat domino Comme des notes de musique frêles, Qui se baladent, gracieuses, sur ton piano Sans attendre jamais ton appel. Il règne, roi chat, sur tout un territoire, Parcourant la nuit de ses moustaches, Guides sûrs comme un phare dans le noir. Il ne veut pas que tu te fâches, Alors, il met son moteur en marche ; Il s'auto-caresse contre tes membres endoloris, Il te fait croire qu'il est le patriarche … Qu'il a déjà vécu trois vies. Il a griffé déjà, au moyen-âge, Et ronronné à l'oreille de Râ. Ce n'est pas rien comme voyage, Long est le chemin des chats. Tu crois comprendre ses paroles, Miaou et déjà, arrive septembre ; De toutes façons, tu en es folle, Vous passerez l'hiver ensemble. Qui, de vous deux, partagera ses tourments avec l'autre, Quand l'un sera en désarroi ? Une caresse console le désespoir qui est nôtre Bien disposé, il est le roi ! Il t'aime à sa façon ; du fond de ses prunelles, Il te regarde avec calme et attend le matin, Gourmand … Une petit larme de lait dans son écuelle, Et puis il va dormir au fond de ton jardin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés