Partager Posté(e) 8 novembre 2018 Tombées des nues elles volent en éclats et sont tenues en joue Vos fièvres abandonnées developpent les parfums capiteux des prisonniers L'appétit leur a pris la bouche sans la tordre à la tenaille du ventre On s'est baissé face contre terre pour voir notre visage enfler La valeur n'attend pas l'ombre des nuages Et l'escorte appel le large en de vains naufrages Est-il une étoile qu'on abandonne au vent mauvais ? Les secours en rappel ont emporté vos fils Mais la place laissée vide hurle sous vos pas Les marées de décembre ont vidé vos casinos L'enfant qu'on a battu s'est égaré dans son corps comme un navire en eaux glaciales Avec un nouveau chemin peut-être faudra-t-il y penser Mais l'heure est au chant triste où nos pieds épuisés ne trouvent plus la mesure Là-bas au loin tout près des herbes muettes Demeure ton regard montreur de merveilles oubliées C'est là que j'habite et que je veux retourner Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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