Partager Posté(e) 6 novembre 2018 Ailleurs, à peine endormi sous un ciel éteint Où l’aube est si farouche, te verrai-je encore, Te verrai-je sans la folle ivresse de nos matins Quand sur nos lèvres s’attardaient de doux accords. Ailleurs, dans ce qui ne cesse de renaître, Faudra-t-il marcher en de trop longues saisons Et sentir la douleur venir dans tout mon être, Te chercher jusqu’aux portes de ma déraison, Tenir à flot cette barque chargée de nous, Dans la grande et si belle mer de nos amours Dont les vents appellent les nuits de nos rendez-vous Qui se faisaient plus sages à la pointe du jour. Mon amour, sous le linceul d’un vieil automne Où le jour souffrira, las de nous attendre, Quelle force me guidera, quand tout s’abandonne, Pour qu’enfin je te vois vêtue de nos cendres 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés