Partager Posté(e) 3 novembre 2018 (modifié) Le décor est planté, ou s'est planté avec désespoirs, avec des espoirs plantés. Une chambre en désordre, un lit défait dans une alcôve, l'odeur de l'amour qui se dérobe, le froissement d'une robe trois fleurs séchées, -des immortelles- une carafe aux éclats d'ambre, et un parfum d'algues un drôle de poisson multicolore dans un drôle de bocal de Pandore, un crayon bien taillé, une gomme noircie par tous les effacés, ô toutes ces larmes sur les buvards les ombres d'une bougie sur des murs qui tremblent … Antre de l'aventure. Entre dans l'aventure. Continue ce poème dont tu es le héros accouche de ton encre, tant pis. Et n'oublie jamais, quand tu écris, quand tu cries, quand tu pleures, quand tu ris … sans ce foutu lecteur, ** (1) ... ne te restent que le poids de la solitude le froid de la mort les ciels sous silence les hivers en instance les orages noirs tailladés d'éclairs- scies la foudre est tombée Il y a des cendres sur tes cahiers il n'y a point de cimetière pour les poèmes perdus, laisse-les vivre ! (J.E – 2018) ** (1) terme tendre, ne vous en offusquez point ! ** Modifié 3 novembre 2018 par joailes 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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