Partager Posté(e) 2 novembre 2018 Sous le pont perdu coule comme une insomnie, Tes grands yeux d’enfant triste qu’un ciel ne hante plus, Un hiver sans fin roulé en son infini, Visages, en un lointain pays, qui se sont tus. Sous le pont perdu je suis tombé à genoux, Sur sa voûte fissurée j’ai posé ma main, Filaient en l’eau glacée, où l’ombre se dénoue En les mémoires, nos cœurs fous et malandrins, Puis en marchant, délaissé par le temps d’hier, Sous le pont des brumes au pied d’un ciel éteint, Je t’ai cherchée près d’une aube familière Mais je n’ai vu qu’un miroir pleurer ce matin. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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