Administrateur Partager Posté(e) 2 novembre 2018 Fallait-il tes lèvres fanées pour le dire ? Ces heures nocturnes qui se déshydratent Derrière de vieilles persiennes ébréchées. Cette esquille de songe aphasique qui erre, Alors qu'une dernière brisure lunaire s'ébroue. Fallait-il tes mains flétries pour le saisir ? Ce calice forgé dans le versant des ombres, Sous le hurlement des chiens spectraux? Ce calepin fossoyeur des chants solaires, Aux pages détrempées par les sanglots. Fallait-il tes yeux éteints pour le voir ? Ces absences dénudées qui se chevauchent Tandis que pleurent les chairs crucifiées. Ce chemin inexorable vers le petit cimetière, Cet homme immobile priant sur ta tombe. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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