Partager Posté(e) 27 novembre 2022 (modifié) A l’heure où l’aube supplante l’incertitude, Le silence s’ébat sur le front de l’oubli, Les larmes bleues expirent leurs âmes transies, Dans l’éther oblitérant les vicissitudes. Se peut-il que le temps enfin s’évanouisse ? Les luisances folâtrent le long des corps nus, Pour tisser le rêve dans le jour attendu, Elle consent du temps à taire les cicatrices. Son visage ceint des ors se noie dans l’éther, Elle glisse et se perd en ses bras inoubliés, L’abandon étreignant des deux amants les chairs. La rose blême pleure ses ors incendiés Sur la rive où s’arriment en vain les secondes Dilapidant son âme dans les bris du monde. Modifié 27 novembre 2022 par Sophie 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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