Partager Posté(e) 14 novembre 2022 Une pelure d'homme s'est déchirée sous les dents de tes chagrins accrochés à son duvet sous la surface une fille se pare de ses perles de rosée ma peau sans fard vers quels draps me mène notre naufrage ? *** Rien n'est resté des vapeurs sépia sous l'acmé ni les filets des mots tissés sur du blanc ni tes larmes sur l'envers de mes flancs vidés de leurs horizons elles ont effeuillé l'umami de mes ailes hippocampes *** Sur notre épreuve se dénoue le fil de mon sourire bêche pour tes soupirs que frissonne ma robe le galbe de tes hanches et la jeunesse de l'espace dans tes yeux nos doigts emmêlés et nos lèvres au corps à corps je me dissipe dans ton reflet je t'envie contre mes cuisses investie et désirée sentir me déployer en toi *** J'ai le sentiment d'un matin de juin que souffrent nos poitrines les chrysalides tombées aux terres nues de nos adieux mes épaules perlées de rosée violacent l'ivresse azurée des cieux une fleur a mué dans le jardin des vanités *** Si une femme n'est pas faite de sa parure la barbe tramerait-elle un homme ? j'ai le vertige d'un taxon quantique soumis à tes regards éthérés dis-moi pourquoi je reste indigne sans que tu ne m'observes ? pourtant j'existe dans nos silences blessés leur force oppose l'impossible *** Dans les champs les normes érigées ont borné l'apanage à la lignée du sang et la douleur à l'usufruit Seule au bout de l'allée sous la bise dans les saules s'effleure pourtant la rosée et les matins de juin souffrent mes seins Contre toi je sèche nos souvenirs je me lève un homme femme je me rêve je me dérobe une güesse à peau de fleur. 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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