Partager Posté(e) 14 novembre 2022 Une peau d'acier Une forge, cinglée par les lames Un repli de plates inviolées Où durcit le sanctuaire fêlé De la trempe des larmes. Au tourment d'une vierge de fer Un son poli au lustre N'échappe nulle majesté Nulle gloire clinquante Nulle trompette panache. La stridente acousie de paix Ne s'est pas voisée dans son carcan. Elle en a pointé l'envers, Aux tumultes de l'abus Fracassant son armure. Les fulgurances assourdies Hérissent entre son coeur Les échos longtemps subis, Le bourdon de mille regrets Cogne l'indifférence contenue. Au creux de son tambour S'éteignent les élans blessés L'éclat du soupir saigne son âme La tétanie d'un supplice L'a ceinte d'un silence implacable. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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