Partager Posté(e) 13 novembre 2022 Tes mains d’or sont toujours amarrées à mon bras, Et ton oeil brille fort lorsque je choie tes voiles ; Navire destiné aux polaires toundras, Je te suivrai en route, aux confins des étoiles. Que le vent nous dévie, que la lune nous trompe, Je me moque de l’orque et de ses mercenaires, Car bien que ces écueils parfois nous interrompent, Nous avons échoué depuis des millénaires. Comme un forçat oyant le couteau qui s’aiguise, Comme le Titanic eut aimé la banquise, Atone, tu bénis les barathres vainqueurs. Dans ton épave en bois j’ai noyé mes remords, Et, comme un morne époux, le pyrope en mon coeur, Je me promène avec une Reine des Morts. 5 octobre 2022 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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