Partager Posté(e) 12 novembre 2022 À travers les houx verts, les fragons et les ronces, À cette heure où le cerf claironnait son orgueil, Pourquoi donc suis-je allé me trainer dans le breuil ? J'espérais que surgisse à ma vue des réponses. Comme un cerf aboyant dans le bois désertique, J'ai chanté au néant la requête du cœur, Je n'ai rien entendu dans le rouge oiseleur ; Rien ne sert d'adorer la dryade mystique. À travers le brouillard qui pesait sur le soir, Un écho s'élevait au lointain dans le noir ; Une obscure beauté frémissait sous la lune. Dans la sylve, ce temple alloué à ses yeux, Nul esprit n'écoutait ce long chant soucieux ; Le silence hivernal regagnait la callune. 14 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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